dimanche 21 novembre 2010

Vingt. Il voit des trucs.

Comme toujours quand il finissait une histoire, Yaya avait un petit creux. Il avait une façon bien à lui de se nourrir : il se plantait dans le sol et aspirait lentement une boisson qui ressemblait à du jus de tomate. Petit-Poil-de-Cul en était d’ailleurs persuadé, puisque Yaya avait tellement bonne mine après chaque repas. Ça ne pouvait être que le béta carotène !

C’est à ce moment-là qu’un détail frappa Petit-Poil-de-Cul. Partout où Yaya avait bu, il avait laissé une trace rosée qui gonflait après un certain temps, et semblait attirer cet énorme truc bizarre qui avait failli lui provoquer une crise cardiaque la dernière fois.
« Mayday ! Mayday ! Le gros machin est de retouuur ! ».

Petit-Poil-de-Cul s’époumonait dans son petit talkie-walkie, espérant contacter un de ses supérieurs pour lui signaler le danger, mais à chaque fois, le truc disparaissait et personne ne venait à son secours.

Et Yaya le regardait, interloqué, et se demandait s’il n’était pas temps de mettre les voiles.
« Mais ! Cucul ! A qui tu parles ? ».
« Je n’ai pas le droit d’en parler Yaya, c’est secret ».


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