mercredi 24 novembre 2010

Vingt-et-un. Il se fait gratter. Encore.

Petit-Poil-de-Cul avait du mal à croire à ce qui lui arrivait. Cette chance ! Il avait un super copain très doux, bien démêlé, et lustré, qui lui apprenait plein de trucs, lui racontait des histoires passionnantes et mystérieuses, et énigmatiques, et super obscures, aussi.
Pourtant, un détail le stressait. Sa pression était montée à pfffff ! Au moins ! La dernière fois. Beaucoup trop haut pour un petit poil !

Petit-Poil-de-Cul s’inquiétait des habitudes alimentaires de Yaya. Non pas qu’il désapprouvait le choix du jus de tomates, au contraire, mais les conséquences mettaient ses pauvres petits nerfs à dure épreuve. « Va falloir que je m’offre une thalasso un des ces quatre, ça peut plus durer » pensait-il.
« Mais ça suffit avec ce truuuuuuc !!! A l’aide !!! ».

L’énorme machin bizarre avait replongé en direction de son petit trou, avait gratté et gratté. Le sol était à présent tout rouge et gonflé et Yaya avait disparu…
« Yaya !!! ».

« Ouais ! ouais-ouais ! J’suis derrière toi Cucul. J’crois que je vais aller bouffer un peu plus loin, parce que t’as l’air quand même vachement nerveux pour un p’tit poil ».

Petit-Poil-de-Cul, inquiet et ne pouvant toujours pas se retourner, lui fit confiance.
C’est à ce moment précis qu’un missile décolla de la rampe de lancement en direction de ce merveilleux ciel bleu outremer. Une légère bruine bienfaisante vint rafraîchir l’atmosphère.
Petit-Poil-de-Cul s’ennuyait déjà de Yaya.



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