lundi 15 novembre 2010

Dix-huit. Il a un copain.

Petit-Poil-de-Cul profitait de la vie du haut de sa petite taille, jouait à «“je te tiens, tu me tiens…” avec son copain et se prenait une claque à chaque fois. La vie était belle ! Un monde nouveau s’offrait à lui, un monde doux et rugueux, sec et tout mouillé, un monde qui collait… et qui ne sentait pas très bon. Pas grave ! Il touchait tout ce qu’il pouvait toucher, avec plus ou moins de chance, mais bon… la découverte, ça c’était primordial.
« Dis, comment tu t’appelles ? ».

« Je m’appelle Phtirius, mais personne arrive à le prononcer, alors mes potes m’appellent Yaya, c’est plus sympa. Et toi ? ».

« Moi, c’est Petit-Poil-de-Cul ! ».

« Ah… ben mon pauv’ vieux… Encore des parents qui ont passé trop de temps devant la télé ».

« C’est quoi la télé ? ».

« Une grande image qui bouge et qui dit des trucs, mais de nos jours, ça vaut plus grand chose. A part les séries américaines. Bref, on joue à sauter ? ».

Et Petit-Poil-de-Cul se mit à imiter son copain. Sauf que c’était pas évident vu qu’il était quand même un peu coincé dans son trou, mais son cœur y était, et ça, c’était l’essentiel.



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