vendredi 12 novembre 2010

Dix-sept. Il touche.

Petit-Poil-de-Cul n’osait plus regarder son nouveau copain. Il n’avait qu’une envie : disparaître, rentrer dans son trou et se faire oublier. Le pire, c’est que son bouton avait éclaté sous la pression. Il se sentait défiguré, honteux, avec ce truc rouge au milieu de la figure, bref, c’était pas son jour.

« T’en fais pas pauvre petit, c’est pas grave, tu veux que j’en lâche un pour te mettre à l’aise ? ».

« Ouaaaaah !! », Petit-Poil-de-Cul avait la tête qui tournait.

« Tu vois, ça arrive à tout le monde. C’est marrant d’ailleurs, on peut même faire des concours. T’as un briquet ? Je peux te montrer un truc vachement drôle ».

Petit-Poil-de-Cul avait retrouvé le sourire et se dit que ce copain était vraiment très sympa, mais la plus belle surprise se trouvait au niveau de la surface : ses petites mains et ses petits bras étaient dégagés ! Il demanda poliment à toucher cette merveilleuse fourrure. Que c’était doux ! Quelle sensation merveilleuse ! Petit-Poil-de-Cul était heureux.



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