samedi 27 novembre 2010

Vingt-deux. Il est ému.

3 jours. 3 JOURS que Yaya avait disparu. Pas un message, pas un coup de fil, rien. Le désert. La solitude. Petit-Poil-de-Cul était désespéré, malheureux, déprimé, et ressentait le besoin profond d’en parler à son psy, mais il tenait bon. Il savait que ces épreuves étaient là pour tester sa résistance. Mais bon, la vache, c’était dur !

En plus, il avait des questions à poser à Yaya. Des questions personnelles qui ne regardaient personne. Des trucs gênants, intimes.
Bon, heu, il faisait des rêves étranges, voilà. Et il se réveillait avec un grand sourire idiot alors qu’il était sensé être malheureux. Petit-Poil-de-Cul était perdu. Et c’est justement dans ces moments-là qu’on a besoin d’un ami…
« Yayaaaaaa !!!!! Où est-tuuuu !!!!! »

Rien. Pas de réactions.

Une toute petite larme coula le long de sa petite joue et alla s’écraser sur le sol, suivie d’une autre, et d’une autre encore.
Ceci permit d’ailleurs à Petit-Poil-de-Cul de nettoyer un peu autour de son trou… Ça sert à ça les larmes ? Au ménage ? C’est pas marrant. Il prit la décision solennelle de détester le ménage pour le restant de ses jours.
Lui, un petit poil de cul raffiné, renonçait à la propreté militaire qu’il s’imposait depuis des semaines. En regardant autour de lui, il se rendit bien compte qu’il était le seul à faire cet effort de toutes façons, alors…



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire