« Tu vois Yaya, j’avais besoin de toi. Il fallait que je te parle, que je t’explique des choses. Y a eu des changements dans ma vie, j’suis perdu ».
Une petite larme coula sur sa joue toute propre, sans laisser de trace cette fois-ci.
« Ma saucisse ! Viens là que j’te fasse un câlin ! Mon pauvre poulet ! Si c’est pas malheureux. Tes crétins de parents auraient dû t’expliquer tout ça depuis belle lurette ! C’est tout simple mon Cucul, t’es en plein âge con… Tu grandis. »
Petit-Poil-de-Cul prit soudain conscience que son unique famille se trouvait là. Que la seule personne en qui il avait confiance, la seule personne sur laquelle il pouvait compter, c’était son ami pour la vie, Yaya.
« Yayaaaa, ne me quitte plus jamais ! ».
Petit-Poil-de-Cul pleurait toutes les larmes de son corps, plié en deux sur son copain si doux. Les larmes glissaient le long de la magnifique toison de Yaya, n’altérant en rien son lustre et sa couleur. Ça ne les faisait pas friser non plus, d’ailleurs.
A ce moment-là, il se rendit compte de la présence toute proche de quelqu’un…
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