lundi 6 décembre 2010

Vingt-cinq. Il revoit son pote.

« Alors Cucul, mon p’tit pote, ça gaze ? ».

Petit-Poil-de-Cul eut un sursaut soudain de stupéfaction. Il connaissait cette voix, cette gouaille, c’était... « Yaya !!! Yayaaaaaaaa !!!!! ».
Il se précipita dans les bras de son copain si bien lustré, enfin, dans la mesure de ses moyens.
« Dis-donc Cucul, ma p’tite boule puante, t’as grandi ! T’as même sacrément changé la vache ! T’aurais une odeur de fauve que ça m’étonnerait pas. Mais qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? ».

Petit-Poil-de-Cul se rendit compte que Yaya avait un air un peu pincé et commençait à parler du nez. De plus, il avait mis fin à leurs effusions très rapidement et se tenait à une distance raisonnable. Y avait comme un froid, quoi.
« Je déprime… J’en ai marre de tout. Tu m’as manqué mon copain, si tu savais combien tu m’as manqué ! ».

Petit-Poil-de-Cul ouvrit ses bras bien grand pour un appel au câlin, mais rien. Yaya ne bougeait pas.
« Bon ma poule, tu prends une douche et on reparle de tout ça ? Désolé mon vieux, mais là, pour un p’tit poil, t’as une sacrée puissance de dégagement. Houuu ! J’en crois pas mon nez ».

Petit-Poil-de-Cul, légèrement vexé, empoigna sa douche et son gel à la verveine commandé online 3 semaines auparavant.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire