vendredi 3 décembre 2010

Vingt-quatre. Il se fait du souci.

Les réveils se succédaient, plus bizarres les uns que les autres. Petit-Poil-de-Cul ne comprenait plus rien. Plus le temps passait et plus il avait chaud, froid. Il dormait toute la journée, se foutait de tout, s’engueulait avec ses voisins, passait son temps devant la télé, bref, il avait besoin d’aide. Et surtout de copains.
Et de chips…
« Me ferais bien une p’tite bière… ».

Non, non, non, Petit-Poil-de-Cul était poli et bien élevé. Un point c’est tout. Sauf que… même son hygiène personnelle laissait maintenant à désirer.
« M’en fous. Personne ne me connaît. Personne ne me voit dans mon trou. J’suis tout seul, peinard et qu’on vienne pas m’emmerder. »

Il renifla un bon coup sous ses aisselles, eut un vertige soudain et se dit que là c’était peut-être le moment de passer à la douche.
« Je pue ».
Une certaine fierté de mâle s’était emparée de son petit torse glabre.
« Ouais. Je pue ».



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